Entrâinement J80 weekend du 23-24 septembre

Bouchon à tous points de vue !

Pour cette rentrée de saison en J80, c’est un véritable équipage franco italien… italiens les jeunes, français les moins jeunes… qui s’est retrouvé dès vendredi soir. Les italiens toujours en retard, nous ont fait arriver au Havre vers 21h.

Comme d’hab, direction vers notre traditionnelle cantine du vendredi soir : Le Bouchon Normand. Mais grand chamboulement, une fois assis : la carte a été revisitée. Lucas étant complètement déstabilisé, il s’est carrément mis à flirter avec la propriétaire.

Les 4 Cendrillon étant rentrées aux 12 coups de minuit, il ne restait plus qu’à dormir pour être en forme le lendemain.

8h, réveil aux alarmes électroniques, le grand ballet commence. Petit déj à la brioche normande et beurre demi-sel, bouchon pour la salle de bain puis l’équipage s’est stratégiquement séparé en deux équipes : team sandwich et team gréage du bateau. Notre bateau 5 fut gréé sans trop de difficulté, l’avitaillement est arrivé, nous avons pu remarquer que plusieurs équipages étaient peu expérimentés, cela jouera en notre faveur. 

Briefing traditionnel puis les 9 bateaux du jour brisent leurs amarres, quittent le ponton pour prendre le large. Le vent est fort, la mer agitée, il pleut, nous avons interdiction de mettre le spi. Nous enchaînons 4 manches bien sportives puis les coachs nous déplacent plus loin pour laisser la place au 4.20 venus en nombre pour régater.

Arrivés sur notre nouvelle aire de jeu, panne moteur. Plus de vent, le soleil est revenu, mais nous n’avançons plus, nous faisons le bouchon au milieu des vagues. Comme d’hab, Lucas finira par vomir (acte écologique pour nourrir les poissons selon lui…). Nous en profitons pour déjeuner avec les sandwiches qui eux n’ont pas changé, toujours bien farcis de beurre.

Ouf, le vent s’établit à nouveau, un peu plus faible, nous avons l’autorisation de lancer les spis en l’air.

Nous enchaînons encore 2 manches, JRouette est toujours number one (le local de l’étape) et un bon challenger (bateau 2) s’est affirmé, la bataille est engagée.

Fin de journée, retour au port, aucune casse/déchirure/blessé… ça faisait longtemps ! dixit la SRH. Débriefing et bière sous le soleil avec le coach Norman. C’est quand même un personnage, un tornado d’énergie.

Petit tour à la Belle Iloise pour les souvenirs, et retour à notre appartement pour un apéro à base de rillettes de haddock, sardines et maquereaux en accompagnement d’une bouteille de Bourgogne.

Dîner au restaurant des enfants sages, végétariens s’abstenir car le choix de menu fut des plus carnassiers. Avec beaucoup d’épaule de cochon… nos cochons ne le sont pas suffisamment pour finir leur plat.

Rentrés à la maison bien exténués, ding-ding Cendrillon, tout le monde au lit… Une demi-heure de sommeil en plus vu que les bateaux sont déjà gréés… debout à 8h27 !

Dimanche matin c’est reparti, briefing des exercices du jour puis top départ du port. Que le meilleur gagne !

Les exercices consistaient à maintenir le bateau arrêté sur la ligne de départ, simple à dire… Puis 3 manches de régates, nous finirons second (juste derrière JRouette), 3èmeset 4èmes.

Puis, nous partons pour un long bord sous spi au-delà de la pointe de la Hève… Le nouvel exercice s’appelle un speed test. Tous les bateaux se mettent à la queue-leu-leu et avancent au travers. Sur signal du zodiac en tête, tous passent au près. Les bateaux font maintenant route parallèle. On peut ainsi voir qui fait un meilleur cap que les autres et qui est plus rapide. Nous avons réussi la première fois, mais pas la seconde, toujours avec nos adversaires JRouette et bateau numéro 2.

Rentrée au port sous le soleil, nous dégréons le bateau, puis petit verre et débriefing avec El Tornado.

Back to Paris, bouchon à la sortie du Havre et bouchon sur l’autoroute…. mais Lucas n’a pas vomi cette fois.

Marin d’eau douce du 17 septembre

C’est par une journée de “Paris sans voiture” que nous avons justement choisi de nous extirper (non sans mal) du tumulte de la vie parisienne. Federico nous raconte sa “tou-toute première fois” en tant que nouvel adhérent fraîchement embarqué dans l’aventure VCL…

“On était 6 à vouloir sentir le vent sur notre visage en naviguant sur les catamarans de la base nautique, mais aucune feuille ne bougeait sur les arbres à Jablines.

En absence de vent, la petite équipe a décidé que les coups de pagaies allaient se substituer aux coups de vent.

Et alors… hop ! C’est parti pour un tour du lac avec 3 paddles et 3 kayaks pendant 1h30. La température de l’eau à 24,8 °C a accueilli l’équipage lorsque, l’un après l’autre et pour des raisons différentes, ils sont tombés à l’eau 🙂

Tout cela sous un soleil de fin d’été voilé par les nuages mais suffisamment chaud pour réconforter l’équipage.”

—Federico

Raid en cata de sport en Baie de Quiberon du 02 au 03 septembre

Neuf compères se sont retrouvés à Carnac pour partir en raid vers les îles de Houat et Hoëdic. Après un court briefing des 2 moniteurs encadrants nous sommes vite montés à bord de nos NACRA. Beau soleil, belle brise, les premiers bords sont extra avec de bonnes sensations de vitesse et de gîte.

Les deux zodiacs qui nous encadrent sont maintenant là, cap sur Houat ! Mais petit à petit le vent mollit, les bateaux ne gîtent plus, on commence un peu à s’ennuyer à bord. Heureusement que le soleil reste fidèle à son poste. Nous finissons par avancer à vitesse (très) réduite, l’heure tourne, nos estomacs crient famine. Les organisateurs décident de nous tracter sur la fin du parcours, nous arrivons finalement sur l’île après 13h.

Petite baignade, pique-nique sur le sable, moment propice pour faire connaissance avec les 3 autres équipages qui participent au raid avec nous.

On presse les organisateurs, on veut retourner sur l’eau ! Nous repartons avec un vent moli-molo. Nous avançons timidement vers Hoëdic. C’est seulement à la toute fin de notre traversée que le vent a finalement décidé de se réveiller. Les organisateurs nous proposent d’organiser une mini régate entre les bouées de la zone, ce que nous acceptons volontiers ! Malheureusement pour nos compères de “l’autre bord”, nos âmes de régatiers ont fait la différence sur le parcours, nous arriverons avec une bonne avance.

Nous parquons les catas sur la petite plage Nord de l’île, dégréons pour la nuit puis direction le port où le zodiac “logistique” nous attend avec nos sacs et toiles de tentes. Il s’organise une grande chaîne humaine dans la joie et en 2-2 le zodiac est vide. Chaque binôme d’équipage récupère son paquetage et direction le camping pour l’établissement de notre bivouac.

Bien installés, certains décident d’aller piquer une tête dans l’eau à 17°C, on y rentre aussi vite qu’on en sort ! Douche puis petit verre au troquet de l’île avant de revenir sur la plage pour un barbecue sous les étoiles. Huîtres, entrecôtes, rhum planteur, vin rouge et camemberts braisés, miam ! Nous avons même assisté au passage de Starlink, cette armée de 21 satellites lancés par Elon Musk quelques jours plus tôt, ont dessiné dans le ciel nocturne une file indienne de points lumineux se déplaçant à grande vitesse. Un spectacle qui nous a laissé coi !

Une fois les stocks de solides et de liquides épuisés, certains décidèrent d’aller dormir tandis que d’autres voulaient encore en profiter un peu. Direction l’autre troquet encore ouvert de l’île, tous les locaux sont là, nous détonnons dans le paysage. Nous commandons la première tournée de bière. Plus personne ne tient les comptes des tournées, une seule chose est sûre c’est que quelqu’un a eu la bonne idée de proposer un calva pour terminer. La patronne derrière son comptoir qui avait dû passer trop de temps au soleil tant elle était rouge de visage (qu’est-ce que ça pourrait être d’autre ?), nous sert donc nos digestifs de fin de soirée. Quelle a été notre surprise de voir arriver des verres à ballon très bien garnis ! Vous voyez cette scène du film “les bronzés font du ski” quand ils doivent boire ce fameux digestif de montagnards ? Et bien nous avons vécu à peu près la même chose.

Nous rentrons tant bien que mal à nos tentes, nous ne comprenons pas pourquoi le chemin est si long et tortueux. Ça tangue, nous nous tenons les uns aux autres. Aucun problème pour s’endormir, vous imaginez bien.

Nous étions convenus de nous lever tôt pour partir sur l’eau à 9h et profiter du vent annoncé à 15 nœuds. Rencontre au petit dèj avec tout le monde, les couche-tôt se sont plaints des voisins de tentes qui ont chanté tous les tubes des années 80 jusqu’à 4-5h du matin, les couche-tard n’avons absolument rien entendu… bizarre…

Finalement, c’est bien sur les coups de 9h que tout le monde remet les catas à l’eau, le vent est fort, on a hâte d’aller s’amuser ! Les zodiacs ne sont pas prêts, nous avons consigne de faire des ronds dans l’eau en attendant. Équipier au trapèze, ça pousse fort, on s’éclate ! Ca y est les zodiacs sont là, et c’est parti pour un long bord au trapèze pour retourner à Carnac. On avance bien, très vite nous dépassons Houat et nous retrouvons au milieu de la baie de Quiberon. Et encore une fois, panne moteur, le vent nous fait défaut, ce sera timidement que nous finirons la traversée. Nous aurons le temps d’admirer le paysage, de faire une sieste, de bronzer. Arrivé à Carnac, le déjeuner nous attend mais très vite nous décidons de repartir sur l’eau. Le vent est revenu, certes plus faible mais suffisant pour s’amuser. Cours de dessalage pour certains, rond dans l’eau pour d’autres, puis vers 16h il faut se résigner à rendre les bateaux pour regagner la capitale. Au final, même si le vent nous a joué des tours, ce fut quand-même un très bon weekend !

Croatie du Nord (Istrie) – Pula et Pomer du 24 juin au 8 juillet

C’est la deuxième fois que VCL s’aventurait dans ces eaux moins fréquentées que la Croatie du Centre (Split) et du Sud (Dubrovnik). Deux bateaux, l’un au départ de Pula, l’autre au départ de Pomer, à quelques kilomètres, et deux équipages mêlant (très) anciens de l’association, membres plus récents (moins de 5 ans) et équipiers embarquant pour la première fois avec VCL.

A bord du Hanse 385 “Riana” : Stéphane le skipper, Denis la “First Lady” du bord, Pierrick avec sa bonne humeur et la narration de ses séjours antarctiques, Thierry notre bien connu ancien Président, Camille l’as de l’utilisation du numérique et de Navily pour nous choisir les plus beaux mouillages, Philippe le tenancier de la cambuse.

A bord de l’Océanis 45 “Fresh Emotion” : Vincent le skipper, Aldo le maître queue des recettes italiennes, François notre Trésorier bien aimé, Hugues le noirmoutrin du bord, Frédéric et Olivier nos polyglottes belges, Philippe-André le plongeur émérite, Yves-Michel et sa célèbre théière qui a vécu des dizaines de croisières sans jamais s’ébrécher.

Un mois et demi après le retour, quels souvenirs nous restent-ils ? L’amphithéâtre romain de Pula dominant la rade de cette ancienne base navale austro-hongroise, les îles souvent désertes, des mouillages forains parfois à flanc de falaise, une mer aussi claire que chaude, des repas toujours aussi variés et délicieux, une excellente ambiance sur chaque bateau et entre les bateaux, les tournois endiablés de tarot le soir à bord de l’un ou l’autre bateau, la variété des techniques pour mettre une amarre à terre, le petit port de Bozava sentant bon les vacances sous Tito, les splendeurs vénitiennes de Rab malgré la foule des touristes, les daims de l’ancienne île pénitentiaire de Sveti Grgur, des îles vertes et feuillues à l’ouest et totalement ocres et pelées à l’est, à cause de la Bora, le mouillage rustique de Voz sous le pont de Krk, l’anse de Pomer très fréquentée mais aussi très belle.

Pour compléter la carte, j’ai demandé à Vincent son livre de bord. La mémoire est sélective, j’avais oublié l’orage violent la nuit à Skarda, la navigation sous 2 ris pour rejoindre Bozava, la longue journée au moteur pour remonter la côte est de Krk jusqu’à Voz, l’absence problématique de cocotte-minute et de grands plats pour la cuisine et les nombreux départs ‘matinaux’ (avant 10h)…

Nous nous souviendrons longtemps de ce magnifique coin de navigation, même si certains noms imprononçables d’îles ou mouillages risquent de ne pas rester intacts dans nos mémoires.

Deux grains de sable arrivent à la plage : “Oh non, il y a déjà plein de monde !”

Vous étiez 11 équipiers à naviguer sur les ponts début mai (cr plus bas), vous serez pas moins de 14 à partir en Croatie en juin et déjà une dizaine désireux de partir en Corse en septembre prochain.
Pas de panique petit grain de sable, les inscriptions pour la Corse sont toujours possible avec l’ouverture d’un second bateau et nous ouvrons les réservations pour la croisière de Toussaint :5 jours au départ de Toulon pour naviguer entre Porquerolles et St Tropez 😎
La Voile Légère et Sportive a aussi un joli programme… tiens, et pourquoi pas après tout ?
N’oubliez pas notre moment de rencontre et de convivialité sur la péniche La Bougeotte autour d’un verre ou d’une assiette !
Pour pouvoir participer aux activités, il faut adhérer, CLIQUE ICI

Week-end du 8 mai

Durant le long weekend du 8 mai, une poignée d’adhérents de VCL ont eu le plaisir de naviguer à bord de Wake Up, le voilier de Ronan, depuis Port Carnon jusqu’à Gruissan. Les conditions météorologiques étaient au rendez-vous pour nous permettre de pousser l’Oceanis 40 jusqu’à 9 noeuds sous le commandement de notre super Skipper Ronan. Chacun pouvait participer aux manoeuvres, voire barrer jusqu’à mettre le bateau à la gîte 🙂 Ronan est très à l’écoute, bienveillant et pédagogue pour se perfectionner quelque soit son niveau.

La vie à bord était très chaleureuse et festive. Nous avons même fait une partie de belote, mais les perdants ont eu subitement le mal des vagues pour compter les points de leur défaite 😉

A chaque escale, nous visitions la ville, et nous avons pu aussi atteindre à temps le marché de Sète juste avant sa fermeture où nous avons mangé la fameuse Tielle, dans une ambiance conviviale ! Certains courageux se sont baignés lors d’une escale où nous visitions la ville avant de terminer à l’apéro sur le bateau dans une ambiance musicale grâce à une super playlist.

Bref, c’était un pur bonheur ! Merci Ronan !

Elvina et Denis.

Week-end du 1er mai sur la côte languedocienne

11 équipiers VCL ont navigué au départ de Carnon ou du Cap d’Agde à bord des bateaux de Camille et Ronan pendant les ponts de mai.

Week-end du 1er mai :
A la recherche des couteaux perdus

Deux heureux propriétaires de voiliers ont gentiment accueilli des équipiers de VCL à leur bord pour fêter l’arrivée du mois de mai : Camille sur Miou (Sun-Odyssey 37) et Ronan sur Wake-Up (Océanis 40).

Premier rendez-vous de l’équipage de Miou à l’intérieur des terres, plus exactement au Drive de l’Hyper U, avant de retrouver au Cap d’Agde le son des drisses qui battent sur les mâts sous l’effet de la tramontane et de se réchauffer avec une soupe de poissons.

Vendredi matin, après le plein de croissants et pains au chocolat, route vers Sète par petit vent du nord et légère houle où nous arrivons en début d’après midi dans une ambiance bretonne, sous le brouillard. L’objectif de l’après-midi est de se procurer des tielles (petit pâté sétois farci au poulpe) et des couteaux (le coquillage) pour l’apéritif prévu le soir avec l’équipage de Wake-Up. Opération réussie pour les tielles, avec même des variations italiennes un peu étranges, mais point de couteaux ce jour-là.

Samedi matin, après le plein de croissants et pains au chocolat, les deux bateaux suivent le cap sud-ouest vers Gruissan. Petit vent de travers et mer plate, ce qui permet à Wake-Up de gonfler en permanence son beau gennaker orange et de dépasser Miou qui n’a pu installer que brièvement son spi, grâce à la persévérance de Camille et de Jean-Yves.

Une petite halte au mouillage un peu avant Gruissan a permis à Camille et à Philippe de prendre un bain revigorant. A Gruissan, visite du vieux village construit en « circulade » autour de la tour Barberousse, avec une très belle vue sur les étangs et le massif de la Clape. Seule ombre au tableau, Luc est revenu bredouille du supermarché qui était censé proposer des couteaux. Heureusement, Wake-Up a régalé les deux équipages d’huîtres de Bouzigues.

Le coup de tramontane prévu est arrivé dans la nuit de samedi à dimanche, avec un vent du nord établi à 35 noeuds avec des rafales jusqu’à 50. Nos deux intrépides skippers ont réussi à sortir du port et nous avons pu naviguer en direction du Cap d’Agde sous très peu de voile et par une mer assez plate, avec des pointes de vitesse à plus de 9 noeuds. L’après-midi a été consacré à une découverte en voiture des ports de l’Etang de Thau, et en particulier Marseillan, toujours à la recherche de couteaux que Luc a fini par trouver dans une cabane de conchyliculteurs au bord de la route. L’apéritif a réuni ce soir-là sur Miou les deux équipages autour d’un magnifique plateau de couteaux gratinés.

Lundi matin, le vent ne faiblit pas, ni les quantités de croissants et pains au chocolat ingurgités lors d’un petit déjeuner commun sur Wake-Up. Après une très belle sortie de Camille en marche arrière pour éviter d’être rabattu sur les autres bateaux du port, nous avons eu grand plaisir à naviguer par 35 à 40 noeuds sur une mer plate et sous le soleil, en nous régalant d’une pizza cuisinée à bord.

Merci à Camille et à Ronan pour nous avoir accueillis sur leurs bateaux respectifs et pour ces belles sorties à la voile.

Philippe.

Marin d’eau douce le 30 avril

La veille du 1er mai, nous nous retrouvâmes pour une sortie de voile légère au bord du lac de Jablines dans l’Est Parisien. Météo annoncée calme avec soleil à midi et nuage en journée. Rien de bien palpitant à l’horizon. 3 gaillards, Gilles, Philippe et Pascal, s’élancent quand même avec votre serviteur au volant. Sur le chemin, mon mobile n’arrêta pas de vibrer, Dieu seul sait pourquoi…. Une fois arrivés, nous cherchons un emplacement digne d’un repas de rêve devant le port des bateaux de propriétaires à Jablines ; ils sont soit envasés, soit sur leur ber ou sur remorque. Tu parles d’un panorama. Pas une drisse ne vient siffloter au milieu du chant des oiseaux. Quand le téléphone se mit à nouveau à sonner et j’entendis derrière le buisson, une voix féminine bien connue ; Emy et Pascale avaient lu les derniers potins et avaient décidé de rejoindre notre fine équipe. Bien évidemment, la table fut levée à la vitesse grand V, avec une nappe et couverts en argent comme il se doit « à la mode VCL ». Un très agréable moment d’échange et de partage (les filles amènent la bière et les gars, le rosé …). Puis vient le dessert avec le gâteau au chocolat du chef.
Lestés nous voilà prêts pour en découdre et aborder le chef de base pour lui demander un catamaran ; il n’était pas du tout enthousiaste à nous laisser filer sur le plan d’eau, prétextant qu’il n’y avait pas de vent. Mais il nous propose quand même de mettre une jolie combinaison en latex, seyante comme vous imaginez. Sur le ponton, le mono nous briefe sur la position à bord avec le barreur et l’équipier. A peine assis et prenant nos marques, que la voile se gonfle et le catamaran Hobie Cat 16 s’élance sur le plan d’eau. Nous étions presque seuls. 3 bateaux Handi faisaient une régate dans un coin avec leurs jolies voiles flashy bleue, rouge et verte. Nous avions le lac pour nous. Comme annoncé par le mono, le vent était concentré à un endroit particulier et dès que nous nous éloignons de la zone, notre moyenne et nos accélérations faisaient grise mine.
J’en profite alors pour donner la barre à Gilles, notre novice …enfin pas si novice, puisque très aguerri en kayak. Je le briefe quelques instants puis allègrement, il attrape le manche et mène notre barque avec brio. Je me mets en mode « sirène » à l’avant du bateau et nous filons dans le petit
temps malgré les molles qui nous ralentissent aussi. Gilles avec ses yeux perçants, nous tire de ce mauvais pas et regagnons de la vitesse dans ces modestes risées. Eh oui, il faut le dire …
Au milieu du plan d’eau, un charmant jeune homme baraqué, nous fait de grands signes … Nous nous rapprochons rapidement pour lui porter secours et Ohhh surprise, C’est David-Olivier qui vient à notre rencontre. Bises puis papoti et papota, côte à côte. Malgré le poids du paddle attaché à notre bâbord, nous fendons le lac en tous sens. Une coque de plus et nous voilà prêts pour le Tour du Monde avec lui !
Parti à 14H45 notre heure s’achève en beauté avec cette belle rencontre … Retour au port où nous dégréons le cata et finissons au vestiaire pour nous libérer de notre seconde peau. Pascale et Emy nous quittent ensuite. Nous attendons David Olivier pour lui proposer un stop en haut de la colline, face à la plage. Sur la table en bois, nous sortons le thé chaud, le reste du gâteau au chocolat et le cake au citron de David-Olivier. Un vrai régal d’être tous les 4 et de prendre le temps d’échanger à bâtons rompus dans ce bel écrin de verdure.
Pas question de se laisser abattre et sus à Paris pour en découdre avec les manifestants du 1er Mai … nous sommes ravis de notre virée qui semblait monocorde mais qui s’est avérée pleine de bien agréables surprises inattendues.
Merci à toutes et tous pour vos bons mots et votre bonne humeur.

En Mai, fais ce qu’il te plaît !

Vous êtes nombreux à vous être positionnés sur les différentes activités à notre agenda, merci pour votre engouement !

Pour ceux qui voudraient découvrir la voile avec VCL ou simplement passer un après-midi détente, les Dimanches Marin d’Eau Douce sont l’occasion idéale. A lire plus bas.

Pour Juin, nous vous proposons un apéro dîner d’été sur une péniche au quai de la Villette. Dîner ouvert à tous. Toutes les infos ci-après.

Et sinon, adhérer c’est soutenir et pouvoir participer aux activités. CLIQUE ICI !

Lucas