Week-end du 8 mai

Durant le long weekend du 8 mai, une poignée d’adhérents de VCL ont eu le plaisir de naviguer à bord de Wake Up, le voilier de Ronan, depuis Port Carnon jusqu’à Gruissan. Les conditions météorologiques étaient au rendez-vous pour nous permettre de pousser l’Oceanis 40 jusqu’à 9 noeuds sous le commandement de notre super Skipper Ronan. Chacun pouvait participer aux manoeuvres, voire barrer jusqu’à mettre le bateau à la gîte 🙂 Ronan est très à l’écoute, bienveillant et pédagogue pour se perfectionner quelque soit son niveau.

La vie à bord était très chaleureuse et festive. Nous avons même fait une partie de belote, mais les perdants ont eu subitement le mal des vagues pour compter les points de leur défaite 😉

A chaque escale, nous visitions la ville, et nous avons pu aussi atteindre à temps le marché de Sète juste avant sa fermeture où nous avons mangé la fameuse Tielle, dans une ambiance conviviale ! Certains courageux se sont baignés lors d’une escale où nous visitions la ville avant de terminer à l’apéro sur le bateau dans une ambiance musicale grâce à une super playlist.

Bref, c’était un pur bonheur ! Merci Ronan !

Elvina et Denis.

Week-end du 1er mai sur la côte languedocienne

11 équipiers VCL ont navigué au départ de Carnon ou du Cap d’Agde à bord des bateaux de Camille et Ronan pendant les ponts de mai.

Week-end du 1er mai :
A la recherche des couteaux perdus

Deux heureux propriétaires de voiliers ont gentiment accueilli des équipiers de VCL à leur bord pour fêter l’arrivée du mois de mai : Camille sur Miou (Sun-Odyssey 37) et Ronan sur Wake-Up (Océanis 40).

Premier rendez-vous de l’équipage de Miou à l’intérieur des terres, plus exactement au Drive de l’Hyper U, avant de retrouver au Cap d’Agde le son des drisses qui battent sur les mâts sous l’effet de la tramontane et de se réchauffer avec une soupe de poissons.

Vendredi matin, après le plein de croissants et pains au chocolat, route vers Sète par petit vent du nord et légère houle où nous arrivons en début d’après midi dans une ambiance bretonne, sous le brouillard. L’objectif de l’après-midi est de se procurer des tielles (petit pâté sétois farci au poulpe) et des couteaux (le coquillage) pour l’apéritif prévu le soir avec l’équipage de Wake-Up. Opération réussie pour les tielles, avec même des variations italiennes un peu étranges, mais point de couteaux ce jour-là.

Samedi matin, après le plein de croissants et pains au chocolat, les deux bateaux suivent le cap sud-ouest vers Gruissan. Petit vent de travers et mer plate, ce qui permet à Wake-Up de gonfler en permanence son beau gennaker orange et de dépasser Miou qui n’a pu installer que brièvement son spi, grâce à la persévérance de Camille et de Jean-Yves.

Une petite halte au mouillage un peu avant Gruissan a permis à Camille et à Philippe de prendre un bain revigorant. A Gruissan, visite du vieux village construit en « circulade » autour de la tour Barberousse, avec une très belle vue sur les étangs et le massif de la Clape. Seule ombre au tableau, Luc est revenu bredouille du supermarché qui était censé proposer des couteaux. Heureusement, Wake-Up a régalé les deux équipages d’huîtres de Bouzigues.

Le coup de tramontane prévu est arrivé dans la nuit de samedi à dimanche, avec un vent du nord établi à 35 noeuds avec des rafales jusqu’à 50. Nos deux intrépides skippers ont réussi à sortir du port et nous avons pu naviguer en direction du Cap d’Agde sous très peu de voile et par une mer assez plate, avec des pointes de vitesse à plus de 9 noeuds. L’après-midi a été consacré à une découverte en voiture des ports de l’Etang de Thau, et en particulier Marseillan, toujours à la recherche de couteaux que Luc a fini par trouver dans une cabane de conchyliculteurs au bord de la route. L’apéritif a réuni ce soir-là sur Miou les deux équipages autour d’un magnifique plateau de couteaux gratinés.

Lundi matin, le vent ne faiblit pas, ni les quantités de croissants et pains au chocolat ingurgités lors d’un petit déjeuner commun sur Wake-Up. Après une très belle sortie de Camille en marche arrière pour éviter d’être rabattu sur les autres bateaux du port, nous avons eu grand plaisir à naviguer par 35 à 40 noeuds sur une mer plate et sous le soleil, en nous régalant d’une pizza cuisinée à bord.

Merci à Camille et à Ronan pour nous avoir accueillis sur leurs bateaux respectifs et pour ces belles sorties à la voile.

Philippe.

Marin d’eau douce le 30 avril

La veille du 1er mai, nous nous retrouvâmes pour une sortie de voile légère au bord du lac de Jablines dans l’Est Parisien. Météo annoncée calme avec soleil à midi et nuage en journée. Rien de bien palpitant à l’horizon. 3 gaillards, Gilles, Philippe et Pascal, s’élancent quand même avec votre serviteur au volant. Sur le chemin, mon mobile n’arrêta pas de vibrer, Dieu seul sait pourquoi…. Une fois arrivés, nous cherchons un emplacement digne d’un repas de rêve devant le port des bateaux de propriétaires à Jablines ; ils sont soit envasés, soit sur leur ber ou sur remorque. Tu parles d’un panorama. Pas une drisse ne vient siffloter au milieu du chant des oiseaux. Quand le téléphone se mit à nouveau à sonner et j’entendis derrière le buisson, une voix féminine bien connue ; Emy et Pascale avaient lu les derniers potins et avaient décidé de rejoindre notre fine équipe. Bien évidemment, la table fut levée à la vitesse grand V, avec une nappe et couverts en argent comme il se doit « à la mode VCL ». Un très agréable moment d’échange et de partage (les filles amènent la bière et les gars, le rosé …). Puis vient le dessert avec le gâteau au chocolat du chef.
Lestés nous voilà prêts pour en découdre et aborder le chef de base pour lui demander un catamaran ; il n’était pas du tout enthousiaste à nous laisser filer sur le plan d’eau, prétextant qu’il n’y avait pas de vent. Mais il nous propose quand même de mettre une jolie combinaison en latex, seyante comme vous imaginez. Sur le ponton, le mono nous briefe sur la position à bord avec le barreur et l’équipier. A peine assis et prenant nos marques, que la voile se gonfle et le catamaran Hobie Cat 16 s’élance sur le plan d’eau. Nous étions presque seuls. 3 bateaux Handi faisaient une régate dans un coin avec leurs jolies voiles flashy bleue, rouge et verte. Nous avions le lac pour nous. Comme annoncé par le mono, le vent était concentré à un endroit particulier et dès que nous nous éloignons de la zone, notre moyenne et nos accélérations faisaient grise mine.
J’en profite alors pour donner la barre à Gilles, notre novice …enfin pas si novice, puisque très aguerri en kayak. Je le briefe quelques instants puis allègrement, il attrape le manche et mène notre barque avec brio. Je me mets en mode « sirène » à l’avant du bateau et nous filons dans le petit
temps malgré les molles qui nous ralentissent aussi. Gilles avec ses yeux perçants, nous tire de ce mauvais pas et regagnons de la vitesse dans ces modestes risées. Eh oui, il faut le dire …
Au milieu du plan d’eau, un charmant jeune homme baraqué, nous fait de grands signes … Nous nous rapprochons rapidement pour lui porter secours et Ohhh surprise, C’est David-Olivier qui vient à notre rencontre. Bises puis papoti et papota, côte à côte. Malgré le poids du paddle attaché à notre bâbord, nous fendons le lac en tous sens. Une coque de plus et nous voilà prêts pour le Tour du Monde avec lui !
Parti à 14H45 notre heure s’achève en beauté avec cette belle rencontre … Retour au port où nous dégréons le cata et finissons au vestiaire pour nous libérer de notre seconde peau. Pascale et Emy nous quittent ensuite. Nous attendons David Olivier pour lui proposer un stop en haut de la colline, face à la plage. Sur la table en bois, nous sortons le thé chaud, le reste du gâteau au chocolat et le cake au citron de David-Olivier. Un vrai régal d’être tous les 4 et de prendre le temps d’échanger à bâtons rompus dans ce bel écrin de verdure.
Pas question de se laisser abattre et sus à Paris pour en découdre avec les manifestants du 1er Mai … nous sommes ravis de notre virée qui semblait monocorde mais qui s’est avérée pleine de bien agréables surprises inattendues.
Merci à toutes et tous pour vos bons mots et votre bonne humeur.

En Mai, fais ce qu’il te plaît !

Vous êtes nombreux à vous être positionnés sur les différentes activités à notre agenda, merci pour votre engouement !

Pour ceux qui voudraient découvrir la voile avec VCL ou simplement passer un après-midi détente, les Dimanches Marin d’Eau Douce sont l’occasion idéale. A lire plus bas.

Pour Juin, nous vous proposons un apéro dîner d’été sur une péniche au quai de la Villette. Dîner ouvert à tous. Toutes les infos ci-après.

Et sinon, adhérer c’est soutenir et pouvoir participer aux activités. CLIQUE ICI !

Lucas

Oh les beaux jours !

Avril commence tout juste à se découvrir d’un fil, la saison des activités en
habitable est donc lancée. La première croisière naviguera en Bretagne Sud, Bateaux.com consacre d’ailleurs un article sur cette très belle zone de navigation, c’est dire si on a du goût ! 😋
Il ne reste plus beaucoup de place globalement sur les croisières. Les indécis sont encouragés à se manifester rapidement sous peine de rester à quai et voir nos bateaux partir sans eux…
Pour gagner du temps, tu peux déjà adhérer, C’EST PAR ICI !
Sinon, comme d’hab nous nous retrouvons à l’étage de Zebaar mardi prochain (1er mardi du mois) pour boire un coup, se rencontrer, se retrouver, se raconter…
Lucas.

6ème et dernier weekend du Championnat d’hiver

Nous étions chaud bouillants, tel des pirates l’oeil injecté de sang, le sabre à la main prêt à en découdre pour ce dernier weekend de régate ! Finalement, ce weekend nous aura coûté cher… très cher !
Vendredi soir nous (Pietro, Alban et Lucas) quittâmes Paris bien décidés à profiter de ce dernier week end régate. Comme à l’accoutumée, nous prenons possession de notre BnB favori puis direction le bouchon normand pour dîner. Il a fallu développer des trésors d’arguments pour rassurer Alban au sujet du logement BnB. Le pauvre gardait un mauvais souvenir de sa dernière venue au Havre, l’appartement était au-dessus d’un entrepôt de poissonnier et une voisine nous avait quelque peu chafouinés…
Le lendemain matin, Philippe et Guilhem (les retardataires) ont dû se lever aux aurores et quitter Paris. Nous leur avions donné consigne de gérer l’avitaillement, trop peu respecté au goût de certains puisque tristesse, “ils n’ont pas trouvé la pâtisserie Lenôtre sur la route”. Qu’à cela ne tienne, le bateau est gréé, les sandwichs, le barreur et l’équipier n°1 sont arrivés, briefing collectif pour la douzaine de bateaux du jour et nous sortons du port.
Échauffement rapide, nous faisons quelques virements de bord, peaufinons les réglages, envoi de spi, empannage, c’est bon nous sommes prêts à en découdre !
Super cette première manche ! Aller on ne lâche rien et on continue sur notre lancée !
Début de la seconde manche, nous sommes dans le milieu du groupe, ça va être dur de remonter plusieurs bateaux en seulement 2 tours… Nous arrivons en haut du parcours, à la bouée au vent, nous l’enroulons, filons vers la bouée dogleg, nous hissons le spi à une vitesse folle et c’est parti, nous attaquons la descente du parcours. Nous sommes en route parallèle avec un autre
bateau de jeunes havrais et havraises, au-dessus d’eux par rapport au vent et bien à l’écart. Voyant que nous commencions à nous écarter de trop de l’axe du parcours nous nous préparons à empanner. Mais la manoeuvre est pour le moment impossible, le bateau des jeunes fait obstacle (et ils sont prioritaires). Les pirates arc-en-ciel que nous sommes, tentent de les intimider (gentiment) pour les inciter à empanner. Rien n’y fait. On a tout de même décidé d’enclencher la manoeuvre très rapidement et d’abattre dans l’espoir de passer juste derrière eux. C’est là où généralement vous avez une coupure pub, ou la musique stressante qui se fait entendre.
Un petit détail était sorti de l’équation : nous sommes sous spi, ce qui veut dire que nous avons un bout dehors d’environ 1,5 m à l’avant ! Le bateau tourne vite, mais il avance aussi, vite, c’est serré et là…gros plan de la caméra sur les yeux écarquillés d’un équipier, on entend quelqu’un retenir sa respiration…. PUB !
Nous avons presque échappé le bateau concurrent mais malheureusement l’extrémité du bout dehors se prend dans le dernier chandelier de l’autre bateau, notre rotation s’arrête et nous fonçons tout droit dans le quart arrière du bateau abordé. Tout le monde se cramponne, l’impact est fort, nos victimes s’extirpant in extremis du chemin de notre bout dehors, les deux bateaux sont entremêlés, sous spi et incontrôlables.
Que faire pour se sortir de ce bourbier ?! Il faut réagir vite avant d’aggraver la situation. On décide de choquer le bout dehors, heureusement il est rentré immédiatement, moins de pression dans le spi, nous ne sommes plus retenus par l’autre bateau, nous parvenons ainsi à nous détacher et reprendre notre
route… libre. Les zodiacs se précipitent autour des deux bateaux alors que la régate continue. Nous n’avons pas de dégâts visibles, ce n’est apparemment pas le cas pour l’autre bateau mais pas de risque grave et imminent.
Nous sommes secoués (c’est le cas de le dire), sous le choc, le moral en fond de cale.Nous finissons la course sans grande conviction. Nous accusons le coup de cette erreur qui, nous le savons, va nous coûter cher. Il n’y a pas si longtemps nous avions déjà expérimenté un cas similaire mais dans la position du bateau abordé. Le rapport de mer et l’expertise des dégâts avaient conclu au tort de l’autre bateau qui s’en était sorti avec une facture de plus de 800€.
Cette fois, notre erreur de pilotage n’étant pas contestable, c’est notre tour. On ne vous l’avait pas dit mais un mois auparavant, lors d’un empannage, notre spi s’était accroché dans l’étai ce qui avait créé un trou de la taille d’une balle de tennis en tête de spi. Nous avons reçu la facture seulement quelques jours
avant : 250 € de réparation. on commence à imaginer le montant des dégâts que nous venons de causer, ajouté à notre dernière facture à régler… glups !
Aller, on tente de se remotiver, ça ne sert à rien de ruminer, c’est fait, c’est ainsi, nous verrons bien une fois à terre, nous avons encore des manches à gagner. Nous réussirons tout de même à faire une belle manche dans le trio de tête, nos adversaires de toujours étant là, devant, toujours.
Fin de journée, arrivés au port nous constatons pour de bon les dégâts. Le chandelier arrière a été tordu par l’impact de notre bout dehors, puis à moitié arraché du pont du bateau (un effet de vague probablement). Les photos parlent d’elles-même. Nous établissons le rapport de mer, sans discuter, nous sommes totalement en tort.
Buvons un coup pour accuser le coup, puis ce soir nous irons dîner au restaurant La Bise à Sainte Adresse. Le dîner est l’occasion de faire un point sur la journée mouvementée que nous venons de passer, d’en tirer les conséquences et d’imaginer les différents scénarios à venir sur la facture qui nous attend.

Dimanche, nouvelle journée de régate, à la seconde manche nous virons un peu trop prêt d’un autre bateau prioritaire qui n’a pas trop eu le choix que de nous éviter aussi. Résultat, l’adversaire proteste, nous devons réparer notre erreur en effectuant un 360° (un tour sur nous même). Cela nous fit perdre du temps et de l’avance sur le parcours. Grrrr
Pour la manche suivante, nous ré-organisons l’équipage, Philippe cède la barre à Pietro et Lucas passe embraqueur. Le compte à rebours est lancé, nous sommes sur le fil du départ, la ligne virtuelle entre le bateau comité et la bouée de départ est toute proche, encore quelques secondes à tenir, les autres
bateaux sont tout proches derrière nous. Nous devons longer la ligne, les repères ne sont pas évidents. Le top départ est donné, nous partons au près, en bonne position. Un bateau devant nous fait demi-tour peu de temps après, il sait qu’il a mordu la ligne. Il doit descendre le parcours et repasser la ligne de départ pour ne pas être disqualifié.
Un concurrent sérieux en moins ! Nous sommes gargarisés. A presque la moitié du parcours, le bateau comité annonce par VHF que plusieurs bateaux ont mordu la ligne, qu’ils doivent reprendre le départ et que ces bateaux en question sont censés savoir qu’ils ont mordu. Il finit par lâcher la liste des bateaux concernés. Stupeur et tremblement, nous en faisons partie ! Nous savons alors que la partie est finie pour nous, même si nous sommes en bonne position, nous devons immédiatement redescendre la moitié du parcours, refranchir la ligne de départ… Ce qui laisse largement le temps aux autres
concurrents d’avancer, même pour les équipages débutants. Oh tristesse !
La dernière manche de la journée ne nous a pas permis de remonter dans les scores. Nous rentrons ensuite au port, l’équipage est silencieux. Nous résumons le weekend par “on aurait mieux fait de ne pas venir du tout”. Nous finissons 10ème sur 32 au classement général du championnat. Un peu déçus car nous savons que nous sommes capables de faire beaucoup mieux que ça !
Quelques jours plus tard, nous recevons le devis des réparations, 1100 €. Mais, bonne nouvelle, notre assurance de licenciés de la FFvoile prend en charge 100% des frais. C’est un grand soulagement pour tout le monde, ouf !!!

The British Corner

Quelques nouvelles de Sailing & Cruising Association, l’association britannique à l’origine de la création de VCL. Programme dense pour S&CA qui compte plus de 300 membres avec de nombreux propriétaires de bateaux basés sur les côtes Sud et Est de l’Angleterre.

2nd of April AGM (Annual General Meeting) at Limehouse basin, East London, pour lancer la saison à terre
7th to 10th of April South Coast, Easter Rally Southampton and Cowes, pour fêter Pâques en flottille
7th to 10th of April East Coast, Easter at Burnham, pour fêter Pâques sur la rivière Crouch
6th to 8th of May South Coast, Coronation Bank Holiday at Island Harbour, pour fêter Charles 3

Cinq autres sorties sur les côtes Sud ou Est entre fin avril et début juillet (voir la carte) avant les croisières d’été en Union Européenne.
8th to 23th of July East Coast, Cruise in Company to Netherlands , dates provisoires
15th to 30th of July South Coast, Summer Cruise to Northern France
4th to 6th of Aug South Coast, Brighton Pride
2th to 9th of Sept Ibiza Flotilla in Company

Rappel : passeport obligatoire pour aller au Royaume-Uni.
Intéressé.e ? Contacte croisiere@vcl.fr qui transmettra.
Plus d’information sur S&CA : https://gaysailing.org.uk/

Spring is coming soon

Les régatiers finissent leur championnat d’hiver (on a hâte de connaître leur classement final 😁) et nous filons toutes voiles dehors vers les beaux jours.

Vous êtes déjà plusieurs à vous être inscrits sur des croisières. Nous ouvrons les réservations pour la croisière en Croatie fin juin, attention les autres activités se remplissent vite, ne tardez pas à vous positionner. Tout cela n’est évidemment pas possible sans une petite adhésion, C’EST PAR ICI !

A très vite sur les pontons, à Ze Baar, n’importe où ailleurs mais à très bientôt !

5ème weekend du Championnat d’hiver

Philippe, Aurélien, Pietro et Lucas ont eu le plaisir d’accueillir Martial pour son grand retour à la voile sportive. Ce weekend routinier n’a pas dérogé à la règle, resto, air bnb, équipe armement du bateau vs équipe sandwich…

Samedi fut assez venteux avec une mer un peu agitée, Lucas a manqué de peu de rendre son repas mais finalement tout est resté à sa place. Nous n’avons pas à rougir de nos performances sportives puisque des bons départs furent pris, des positions de tête furent tenues et pour une fois le lièvre Leclerc s’est retrouvé derrière nous ! Nous finirons 5ème au classement de cette journée.

sous spi et sous le soleil Dimanche le vent est tombé, la mer s’est aplatie. Pour parer nous creusons les voiles, détendons le patara et surveillons de près les risées et le courant. Le soleil et le ciel bleu sont de mise, nous sortons les lunettes de soleil mais pas le temps de bronzer pour autant. Nous tenons tête, nous sommes dans la mêlée mais nous peinons à retrouver le lead. Nous sommes certainement moins efficaces par petit temps. Fin de weekend, les 9 équipages concourants sont tous ravis, les jury et coach aussi. Pas de casse à déplorer, du challenge entre les bateaux, bref on en redemande !

A quand le prochain weekend ? dans deux semaines pardi ! Et ça sera la fin des régates. Le prochain CR vous dévoilera notre classement final. Croisez les doigts pour nous !

4ème weekend du Championnat d’hiver

Samedi gris comme à paris et dès potron-minet, une température très douce en quittant notre sweet home.

2 équipes, les fanas de la boulangerie pour récupérer nos sandwichs jambon-emmental (as usual) et nos flans (come al solito).

Arrivée à la SRH, la fine équipe a déjà gréée les bateaux et nous retrouvons autour du café, sur la terrasse, agréablement protégé du vent, nous sirotons.

Le briefing fait par Ollie nous annonce la couleur ; peu de vent et mer belle, idéal pour des entraînements aux départs sur 12 min avec plusieurs faux départs en 3 min et le dernier, une vraie régate avec 2 tours. Avec les 11 bateaux, nous enchaînons les mises en ligne et les départs, plus ou moins brillamment, nos muscles s’échauffent, les esprits se rôdent à l’exercice et ça y est, on s’élance. En fait, le vent est vraiment « moli molo ».

Plusieurs procédures de 12 min sont ainsi lancées et nous sommes fourbus. Idéal pour notre stop casse croûte avec nos encas bien trop beurrés mais bien vite avalés ainsi que nos flancs, accompagnés de carrés de chocolat et Madeleine. On ne se refuse rien …

L’entraînement continue avec de vraies régates. Le bateau « J’agasse » tire des bords avec nous, le bateau « Javelot » s’en sort même plutôt bien aussi.

Et finissons agréablement ces 4 régates en ayant retrouvé la forme, les réflexes, grâce à toutes nos manœuvres réussies, grâce à Pietro qui est le roi du foc bordé à sec de toile dans le virement de bord, et fin limier, affine son réglage à la manivelle, tel un cuistot renommé.

La fin de la journée se finit par une course à pied pour Guilhem et une sieste pour les autres.

Rendez-vous à 20h à l’imprévu qui se termine à l’inspiration … non non ce n’est pas une erreur, le patron oriente sa cuisine en fonction de son inspiration, avec des produits frais et locaux. resto cosy au pied des halles, dans une petite salle intime et avec un accueil très chaleureux nous nous installons pour une revue normande gastronomique, devinez avec quel produit phare : le beurre !!!! Pas démontés, nous attaquons le menu avec les 3 plats. Nous avons pris notre temps pour déguster tous ces plats revus et corrigés et déstructurés et avons fort apprécié cette pause gourmande.

De retour au bercail, personne n’a cherché à discuter le coup et nous avons tous les 4, filés doux jusqu’au pieu … heu non, notre lit douillet…

Réveil sans fanfare, petit déjeuner et arrivée à la SRH pour 09h pour un briefing à 09h45 et les bateaux gréés pour être à 11h, prêt à en découdre avec les 15 participants. Force 3 à 4 avec rafales à 5, mer belle avec un peu de houle.

1er départ réussi . De bons bords de près, une bouée au vent que nous atteignons dans le magma des autres bateaux, l’enroulons et lançons le spi grâce aux bras costauds de Guilhem. Nous sommes plusieurs côte à côte sur ce bord, spi gonflé à bloc. Le bateau 11 effaré par tant de promiscuité, proteste à cause de notre possible abattée. Dans le 2ème tour, nous ferons notre réparation de 360 et l’annonçons à la VHF.

Avant la 2ème régate, le Hale-bas de bôme pète dans la phase des 5 minutes. Guilhem et Pietro avec leurs doigts de fées remettent tout cela en ordre en quelques instants. Top départ alors que nous sommes à 50 m de la ligne. Pas désespéré, nous nous lançons à la poursuite des derniers, que nous doublons. Le bateau est souvent couché au près mais cela me permet de remonter très bien au près très serré vers la bouée au vent. Selon Lucas, je chasse plus que je n’avance !!! Bref, c’est pas gagné… équipage en tête de flotte 3ème régate ou le Hale-bas s’en mêle à nouveau mais sans peine, nous nous retrouvons sur la ligne et prenons un superbe départ qui fait que au bout de 3 virements de bord, nous sommes seuls devant le graal, la bouée au vent ; toute la troupe est à nos trousses. Pressé de virer et repartir sous spi, nous virons de bord pour laisser la bouée à bâbord mais la loupons de peu. Tous les bateaux nous foncent dessus et tirons notre épingle du jeu en faisant un 360 au milieu de la mêlée. Nous n’avons pas le temps de compter tous les bateaux qui nous sont passés sous le nez ! Nous reprenons notre route sous spi et essayons de foncer (regardez cette enfilade de bateaux derrière nous). Heureusement que nous sommes propulsés par les vagues sur le tableau arrière et le bateau vibre et gémit … à tel point, qu’une gerbe d’eau se forme devant l’étrave et recouvre le bateau à deux reprises. Jusqu’à présent au sec, j’avais réussi en 10 secondes à mouiller le charmant postérieur de mon équipage. Dans le 2ème tour de cette belle virée, sur le dernier bord de spi, le taquet de drisse de spi a lâché sans raison. Nous chalutons quelques instants mais reprenons notre route et finissons le parcours.

4ème et dernière régate avec un bon départ dans la meute, nous sommes 4ème avec Leclerc et Jirouette devant nous. Cette fois ci à la bouée au vent, nous virons avec aisance et hissons le spi après le dog leg. Quelques encablures plus tard, je propose d’empanner. Paré à empanner ? J’entends en cœur « paré » !

Et j’aborde la manœuvre en douceur comme à chaque fois. J’entends « cocotte, Phil revient sur l’autre bord » mais le mal est fait. Avec les remous de la mer, le haut du spi s’est enroulé autour du foc qui est enroulé sur son étai. La cocotte est belle et épaisse. On choque les écoutes puis la drisse, le nœud se défait mais sous la pression du vent, tout le spi tombe à l’eau sur bâbord et nous mettons 10 min à le remonter tout en cheminant cahin caha sous grand voile vers le chenal. Un zodiac vient nous aider à sortir de ce mauvais pas et finissons la régate, bon dernier, sous un soleil radieux.

Malgré nos déboires, on se demande toujours quand est-ce qu’on revient ? – dans deux semaines !