C’est la deuxième fois que VCL s’aventurait dans ces eaux moins fréquentées que la Croatie du Centre (Split) et du Sud (Dubrovnik). Deux bateaux, l’un au départ de Pula, l’autre au départ de Pomer, à quelques kilomètres, et deux équipages mêlant (très) anciens de l’association, membres plus récents (moins de 5 ans) et équipiers embarquant pour la première fois avec VCL.

A bord du Hanse 385 “Riana” : Stéphane le skipper, Denis la “First Lady” du bord, Pierrick avec sa bonne humeur et la narration de ses séjours antarctiques, Thierry notre bien connu ancien Président, Camille l’as de l’utilisation du numérique et de Navily pour nous choisir les plus beaux mouillages, Philippe le tenancier de la cambuse.

A bord de l’Océanis 45 “Fresh Emotion” : Vincent le skipper, Aldo le maître queue des recettes italiennes, François notre Trésorier bien aimé, Hugues le noirmoutrin du bord, Frédéric et Olivier nos polyglottes belges, Philippe-André le plongeur émérite, Yves-Michel et sa célèbre théière qui a vécu des dizaines de croisières sans jamais s’ébrécher.
Un mois et demi après le retour, quels souvenirs nous restent-ils ? L’amphithéâtre romain de Pula dominant la rade de cette ancienne base navale austro-hongroise, les îles souvent désertes, des mouillages forains parfois à flanc de falaise, une mer aussi claire que chaude, des repas toujours aussi variés et délicieux, une excellente ambiance sur chaque bateau et entre les bateaux, les tournois endiablés de tarot le soir à bord de l’un ou l’autre bateau, la variété des techniques pour mettre une amarre à terre, le petit port de Bozava sentant bon les vacances sous Tito, les splendeurs vénitiennes de Rab malgré la foule des touristes, les daims de l’ancienne île pénitentiaire de Sveti Grgur, des îles vertes et feuillues à l’ouest et totalement ocres et pelées à l’est, à cause de la Bora, le mouillage rustique de Voz sous le pont de Krk, l’anse de Pomer très fréquentée mais aussi très belle.
Pour compléter la carte, j’ai demandé à Vincent son livre de bord. La mémoire est sélective, j’avais oublié l’orage violent la nuit à Skarda, la navigation sous 2 ris pour rejoindre Bozava, la longue journée au moteur pour remonter la côte est de Krk jusqu’à Voz, l’absence problématique de cocotte-minute et de grands plats pour la cuisine et les nombreux départs ‘matinaux’ (avant 10h)…
Nous nous souviendrons longtemps de ce magnifique coin de navigation, même si certains noms imprononçables d’îles ou mouillages risquent de ne pas rester intacts dans nos mémoires.