A Villers-sur-mer, le soleil, la mer, la campagne et les amis…
Nous l’attendions avec impatience ce week-end VCL normand, entre mer et campagne, avec un programme riche de moments sportifs et conviviaux partagés sur la Côte fleurie.
Après nos arrivées successives de Paris et de Suisse en passant par l’Allemagne pour Christian, nous entamons le week-end normand par un premier apéritif dans le AirBnB, une charmante maisonnette de brique rouge, la villa “ça me suffit”, composée de 6 chambres au cœur de Villers-sur-Mer . Chacun a pu s’y installer confortablement…
Nous filons ensuite à l’incontournable restaurant gastronomique villersois « Le Mermoz », avec fruits de mer, poissons et les fameuses coquilles Saint-Jacques en avant-première de la pleine saison… un régal !
Un début de matinée en douceur samedi, avec grasse matinée et petit-déjeuner pour ne pas brusquer les habitants de « ça me suffit » pendant qu’au Clos Normand, on s’affaire pour le dîner.
Nous avons ensuite rendez-vous sur la promenade récemment baptisée « Claude Lelouch » (avec maintes reproductions de photos des succès du cinéaste, résidant sur les hauteurs de Villers).
C’est presque au pied de la base nautique que nous nous sommes posés pour notre pique-nique. Une très belle journée s’annonce, un soleil de « ouf », une température estivale pour cette fin septembre. A peine arrivé sur la plage, Gilles émoustillé par cette grande étendue d’eau avenante et calme, entraîne Philippe pour son premier bain dans la Manche. Pas sûr que l’affaire soit dans le sac ou dans la manche, car l’eau est quand même à 18 degrés. Mais ni une ni deux, les 2 compères (bretons d’adoption) s’avancent et sans crainte, se jettent à l’eau. Philippe revient assez vite mais Gilles disparaît de l’horizon, il ne reviendra qu’une demie heure plus tard, ravi de sa performance.
Comme d’habitude dans de pareils cas, chacun apporte ses victuailles que nous installons sur une table improvisée sur la plage et les partageons avec délice.
David-Olivier se souvient alors qu’il connaît du monde à Villers et propose que ses amis Didier et Benoît partagent notre frugal repas.
Il est déjà 15h30 et nous nous rapprochons de la base nautique pour notre séance de char à voile ; curieusement, la mer n’avait pas encore poursuivi sa descente. Les cales en béton étaient encore immergées, la plage n’était pas du tout accessible pour ce sport et surtout le vent faisait défaut.
Finalement, voyant notre désappointement, la base nautique nous propose de naviguer sur 3 catas … Les bateaux sont mis à l’eau et les équipages formés, je reste à terre et voit Gilles et Philippe s’en aller doucement, suivi de Benoit et David-Olivier et de Christian, tout seul sur son Topaze.. Le vent n’étant pas au rendez-vous et ils naviguent lentement en appréciant cet été indien normand, ce qui ne les empêche pas de revenir que 1h30 plus tard !
Retour sur la plage où il semblait que le groupe soit encore en manque d’air et de haute voltige ; David-Olivier nous prend en main chacun à notre tour, et nous met dans la position du goéland en plein vol, ce qui ne nous réussit pas si mal que cela…
Le soleil se glisse peu à peu dans son écrin argenté et nous filons au Clos normand où Philippe nous a préparé le dîner. Apéro bien arrosé et diner copieux où nous sommes 7 à table avec nos nouveaux amis, Benoit et Didier. On le saura le lendemain, mais chez « Çà me suffit », la soirée se termina vers 3h avec plusieurs bons DVD.
Ce dimanche matin, les habitants du Clos sont au fourneau pour accueillir, Christian, Gilles, David-Olivier et notre ami normand, Patrick, pour une virée à vélo, de Houlgate à Cabourg, avec William notre super conférencier.
A 14h, nos 5 vélos sont prêts et nous voilà partis en file indienne, au milieu des petites routes et sentiers pédestres dans le bocage normand, vers Houlgate avec de magnifiques points de vue.
A Houlgate et son village limitrophe Beuzeval, on y découvre encore quelques joyaux de l’architecture balnéaire de la fin du XIXe siècle. La plupart des villas de la ville ont été construites entre 1860 et 1914 dans une grande variété de styles. Les architectes se sont inspirés des maisons de campagne gothiques, des chalets suisses et des maisons de style traditionnel normand, anglo-saxon et parfois même oriental. Que de trésors architecturaux et éclectiques méconnus ! William est intarissable sur les quartiers et l’histoire de nos belles stations balnéaires normandes.
A Cabourg, on ne peut s’empêcher de faire un stop devant Le Grand-Hôtel, qui occupe la place d’honneur ; il est exactement tel que Marcel Proust le décrivait dans son roman. Cette station balnéaire à la mode et artistique est inextricablement liée à Balbec, le « pseudonyme littéraire » que Proust a donné à Cabourg. La chambre qu’il occupait à l’époque a conservé son style et peut être louée pour les amateurs.. La digue reste la promenade favorite des baigneurs et des visiteurs, et les villas Belle Epoque bordent toujours les avenues rectilignes.
Pour clôturer notre virée sportive avec nos vélos électriques, nous abordons la commune de Dives sur Mer qui est séparée de Cabourg par l’estuaire de la Dives, la rivière dont le lieu tire son nom. Au XIe siècle, Guillaume De Bastaard, duc de Normandie, s’embarqua dans le vieux port de Dives-sur-Mer avec 600 bateaux, pour la conquête de l’Angleterre.
Un petit tour et puis s’en vont, du quartier médiéval avec sa superbe halle à charpente en coque de bateau, jusqu’à l’entreprise d’aciérie Trefimétaux qui s’est établie en 1891 et depuis disparue ; on trouve encore le siège social de l’entreprise récemment revisité à l’entrée du nouveau quartier de Port-Guillaume, ainsi qu’une ancienne cité ouvrière restaurée avec ses rues parallèles et maisons de brique.
Le temps du retour s’annonce avec une balade au milieu de la forêt et des champs bien verdoyants du Pays d’Auge.
Pour terminer ce week-end ensoleillé, nous nous retrouvons tous au Clos Normand, avec maintes discussions et souvenirs communs, où l’on apprend que ou Gilles et Patrick l’ami normand découvrent que certains membres de leurs familles se connaissent depuis des décennies à Quiberon.. Le monde est vraiment petit…
Les bons moments ayant une fin, il est temps de rejoindre Paris.
Un bon moment de détente sans stress, avec notre fine équipe.
Pascal