Du 24 septembre au 01 octobre
Deux bateaux naviguant en flottille, un Océanis 48 et un Sun Odyssey 440 ; 15 participants répartis sur les deux bateaux ; une météo changeante alternant soleil, vent, grains ; une ambiance joyeuse à bord ; tous les ingrédients étaient réunis pour en faire une superbe croisière au cours de laquelle nous avons visité les îles de Salina, Lipari, Panarea, le Stromboli (où nous n’avons pas pu mouiller à cause de la météo), et enfin Vulcano et ses fumerolles de soufre.
Quelques cartes postales de cette croisière …
L’équipage de l’Océanis 48 “SPRITZ” vu par Aldo :
Huit heures. Le bateau me berce, mon corps oscille, un coup à gauche, un coup à droite.
La moka émet des gargouillis et une délicieuse odeur de café se répand dans la cabine.
Vincent est assis à la table à cartes et nous prépare une nouvelle navigation.
Sur le pont, on cause et on rit déjà.
« Tu as encore ronflé, Florent ! C’est pas moi, c’est Aldo ! Demande à Antoine !
Où est ma lavette jaune ? Sous tes fesses, Omar.
Alors Mathieu, ils ont enfin trouvé la toison tes Argonautes ?
Où est Arnaud ? Il a fait plouf, il se fait chatouiller par le menu fretin.
Philippe, réveille-toi, y’a l’ancre qui frétille ! »
Allez, debout, une nouvelle journée palpitante commence…
Une journée de navigation vu par Arnaud :
Au lever, baignade dans la belle crique de la Spaggia Zimmari sur Panarea. Juste le temps de faire cuire le riz, on quitte le mouillage sous le soleil. Le vent fraîchit à mesure qu’on se rapproche du Stromboli qui pète. A Lipari, deux nuits plus tôt, nous avions déjà pu admirer comme une flamme de briquet sortant du
cône à intervalles réguliers. Le ciel se couvre, la mer grossit. Philippe, à la barre, a juste le temps d’ôter son chapeau vert façon Jacques Demy pour enfiler sa veste de quart. Nous passons le phare de Stromboliccho au plus près de la Terre de feu. Quinze jours plus tard, une coulée de lave va s’y produire. Ce jour-là, la mer est trop forte pour prendre une bouée devant le village comme nous l’avions prévu. Quelques ronds dans l’eau, à l’abri de l’île, nous permettent d’avaler la salade de riz dans les grondements et les effluves soufrées. Puis Aldo nous ramène en lofant de vague en vague jusqu’au port de Panarea, comme s’il avait fait cela toute sa vie. Malgré les conseils et la bienveillance de Cap’taine
Vincent, la prise de bouée est si laborieuse que seuls l’arabo-normand du bord, Florent, qui s’est jeté à l’eau, et Camille, venu à la rescousse dans son annexe, nous permettent de conclure.
Capo d’Orlando, Salinas, Panarea, Stromboli (sans arrêt), Panarea, Vulcano et retour, l’équipage de “Nantes” formé de Camille, Jean-Yves, François, Hugues, Jacques, Luc et Thierry est resté toute la semaine au taquet, aux manoeuvres, en cuisine, pour les apéros comme les baignades (eau à 26°, limite trop chaud).
Conclusion de Luc sur une chanson d’E. Macias :
Les gars à bord ont dans les yeux le bleu qu’il manquait au décor, les gars à bord ont dans le coeur le soleil qui n’était pas dehors (ndlr : il y a quand même eu du soleil).