2ème weekend du Championnat d’hiver

Départ comme d’habitude pour nos 4 marins en voiture (Philippe, Lucas, Pietro et Aurélien) direction Le Havre. Moi, (Guilhem) j’ai opté pour l’option train. Bien m’en a pris car après un problème de passage à niveau et un bagage abandonné, je finis par arriver avec une heure de retard. Lucas vient me chercher pendant que les 3 autres commencent l’apéro assidûment.

Dîner fort sympathique puis retour dans nos quartiers généraux, et nous nous couchons vite car le samedi sera chargé. Le Havre sous un bel arc-en-ciel Après le petit dej, tout le monde est sur le pont : une équipe s’occupe des sandwichs du midi, l’autre partie part à la SRH faire les papiers et gréer le bateau.

Nous descendons vers les bateaux sous un magnifique arc-en-ciel, mais à peine arrivés sur le ponton, premier grain : les voiles ne sont pas encore déroulées qu’on commence à être mouillés, on se réfugie dans le petit habitacle du J80. L’averse est de courte durée, nous voilà lancés à préparer voiles et écoutes.

Une fois n’est pas coutume nous sommes les premiers prêts ce qui me laisse le temps de faire un saut au Décathlon pour me racheter du matériel digne des conditions qui nous attendent.

10h30 tout le monde est prêt et habillé, nous écoutons le briefing à la SRH. Le programme est ambitieux : exercices de vitesses, simulations de départs, puis petites régates.

10h45 de retour au ponton, nouveau grain. Cette fois c’est à 5 gaillards que nous essayons de rentrer dans le J80 : cela se complique mais tout le monde est abrité et l’averse ne dure pas.

Nous sortons les premiers du port, aux couleurs de VCL et un rainbow flag au pataras, mais à peine la GV levée, on voit que le hâle-bas cloche … vu le vent on sent que le montage actuel ne tiendra pas la journée. Demi tour toute, appel VHF et d’un coup Sophie Faguet navigatrice rattachée à la SRH saute sur notre bateau et résout le tout a grande vitesse. Nous repartons sereins.

Equipage VCL – J80 nov 22 Le vent souffle fort. On tire des bords, on envoie le spi histoire de s’échauffer et de se réchauffer.

Une fois prêts pour l’entraînement, un appel à la VHF nous annonce qu’un des zodiac qui nous accompagne a des problèmes moteur et doit rentrer.

On abandonne les exercices mais on continue à tirer des bords, et travailler nos réglages. Nous avons quand même pu travailler les départs puisque 3 manches de régates ont été lancées.

La mer est bonne, le vent au rdv mais les courants jouent des tours pour remonter à la bouée au vent : on a pu assister d’un peu trop près à un petit carambolage de 4 bateaux, de justesse évité par Philippe notre barreur téméraire.

Retour au port, on dégrée et on nous demande de remonter toutes les voiles … ça ne sent pas bon pour la régate prévue le lendemain. Finalement le verdict est confirmé : un Bulletin de Météo Spécial (BMS) est tombé, la régate du dimanche est belle et bien annulée.

On se rattrape avec un apéritif organisé par Sophie Faguet à la SRH : elle cherche des sponsors pour des Transat Jacques Vabre et autres grandes compétitions internationales (1 million d’euro sur 4 ans, avis aux amateurs ou armateurs). SNPH aux couleurs de l’arc-en-ciel Alors que le valeureux Aurélien est parti courir pendant 1h20, nous travaillons notre levée de coude avec un verre de blanc. Le vent n’avait pas eu raison de lui ! En sortant on passe devant la SNPH dont le logo sur la façade était éclairé à nos couleurs. De quoi mettre un peu de gaité dans les rues du Havre !

On se retrouve pour le dîner au restaurant le grand large : coquille saint jacques pour tous, et vue imprenable sur la baie du havre by night. Nous en profitons pour réviser nos signaux lumineux et décryptons les cardinales, bouées de chenal et autres bateaux pilotes.

Retour au Airbnb, nous décidons de nous offrir une grasse matinée puis de rentrer tranquillement à Paris.